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Aux masques citoyens ! Formez vos bataillons !

Aujourd’hui nous vivons un énorme défi dans notre secteur d’activité. Depuis quelques années nous essayons de valoriser notre métier, de transformer ce qui était considéré comme des gadgets en Objet Media afin de mieux promouvoir l’image de marque de nos clients par des produits plus utiles et plus vertueux.

  • Dans les années 2000, la principale préoccupation de nos clients était de s’assurer que les objets que nous importons n’étaient pas fabriqués par des enfants dans des conditions innommables que ce soit en Chine, en Inde, au Bangladesh, ou en Amérique du Sud.
  • En 2007-2008, suite à la crise économique des Subprimes, une autre inquiétude a occupé les esprits. Est-ce que nos produits sont bien « écologiques » ? Nous sommes alors entrés dans une ère de Greenwashing intense.
  • En 2018-2019 a commencé la chasse au plastique, le produit tabou par excellence. Le responsable d’une pollution majeure de notre planète…
  • En 2020 s’invite le Covid-19. Lors de son arrivée en Europe, notre secteur s’est vu ralenti voire arrêté. Preuve que l’Objet Media a besoin que les individus soient en contact les uns avec les autres pour pouvoir échanger un objet, un cadeau…

Un retour aux sources ?

Cela fait presque 6 semaines que nous sommes confinés chez nous, que nous essayons de comprendre ce qui se passe et comment prévoir un retour à la “normale”. Comment le marché va-t-il reprendre en sortie de confinement ? Quelle sera la vision des annonceurs sur le monde de l’Objet Media ? Ne nous dit-on pas tous les jours que cette crise sanitaire sera un retour aux sources, aux choses fondamentales et prioritaires ? Notre secteur va-t-il pouvoir répondre à ces défis, et affronter l’amplification d’un mouvement de contestation face à la surproduction, la sur-importation d’objets inutiles, de qualité médiocre, sans cycle de fin de vie… ?

Plus que jamais, le moment est venu de réfléchir à notre positionnement, notre stratégie, nos valeurs, notre rôle à jouer au niveau global, à notre implication dans un monde en transition.

Aujourd’hui je m’interroge sur ce que nous avons appris du passé et ce que nous pouvons faire avec cette connaissance.

  • En 2000 nous avons pu répondre au marché en renforçant des audits dans les usines, envoyer des experts contrôler la chaîne de production. Une pression sociale a modifié les usages de certaines usines asiatiques peu scrupuleuses.
  • En 2008 le secteur a essayé de répondre au mieux à cette demande de produits plus écologiques et écoresponsable. Pour ma part, je trouve qu’on est vite tombé dans un Greenwashing en prétendant, par exemple, qu’une clé USB en bambou était un produit écologique… Mais cette période a aussi été propice pour ceux qui se sont véritablement engagé dans une cause de l’objet media écoesponsable, durable, RSE etc…
  • En 2018 on est en plein “plastic free”. Le 7ème continent est dans l’esprit de tous. Il faut bannir le plastique absolument. De nouveau, l’idée est excellente et la cause est noble mais sa mise en œuvre est complexe, mal documentée. Dans le but de ne pas produire de plastique, on utilise d’autre matériaux qui sont apparemment plus naturels, mais dont la transformation est beaucoup plus énergivore, polluante que la production de certains plastiques. Ici encore, il y a eu amalgame et désinformation, ou mauvaise information. Tous les plastiques ne sont pas à bannir dans les objets que nous proposons à nos clients, loin de là.

Et aujourd’hui c’est le Coronavirus qui fait son apparition. Il vient complètement transformer les demandes de nos clients qui ne parlent plus que de masques, de visières, de gel antibactériens…
En moins de 4 semaines, le secteur du Produit Media se transforme en un secteur spécialisé dans les produits sanitaires. Les usines de clés USB offrent des masques, nos fournisseurs deviennent des spécialistes en gel, la pénurie de masque fait que tout le monde décide d’en vendre pour répondre à l’urgence sanitaire.
Faisons la distinction entre le besoin d’un secteur médical avec les fameux masque FFP2 qui ne sont vendu que pour les médecins et monde médical et les autres masques dit chirurgicaux ou barrières pour le secteur privé, que nous pouvons mettre en circulation plus librement tout en connaissant les normes et spécifications.

Plastique à usage unique et prix journalier élevé

Je m’interroge sur la politique de prix quand je vois des masques vendus entre 1 et 5€ pour le même type de masques (chirurgicaux). Il est normal que nous puissions gagner notre vie, faire tourner nos affaires (dans un moment ou notre activité est fortement ralentie) mais pas n’importe comment ni à n’importe quel prix ! Urgence, lieux de fabrication, transport express… gourmandise de revendeurs ? Je m’interroge sur ce point car le marché devient de plus en plus opaque et les arnaques ne cessent de se multiplier (faut site web de vente de masques, marchandise non conforme, filtre défectueux ou inexistant). Notre métier d’importateur doit être une garantie de qualité, de transparence, de connaissance afin de proposer les meilleures solutions à nos clients.

Mais ce qui attire aussi mon attention, c’est qu’aujourd’hui, plus personne ne semble se préoccuper de notre 7ème continent de plastique. Tout à coup le plastique redevient notre ultime “sauveur”. Le masque à usage unique de maximum 4h, jetable, sans cycle de recyclage dédié ne semble plus poser de problème quand on les importe par millions.

Avons-nous recherché des alternatives réutilisables, utiles contre un virus, de fabrication européenne, avec des filtres rechargeables ? Avons-nous pris connaissance de ces alternatives qui existent sur le marché ? Avons-nous expliqué à nos clients que le coût hebdomadaire du port du masque jetable peut aller jusqu’à 42€ !

Le Product Media, un acteur de confiance

Continuons à nous informer de ce que nous mettons en circulation, continuons à proposer des produits conformes, montrons que notre secteur est un secteur de professionnels à qui l’on peut faire confiance, montrons que nos connaissances et compétences sont de véritables plus-values dans l’approvisionnement de produits tels que les masques les gels et autres produits sanitaires.

Ne dit-on pas que dans chaque crise il y a une opportunité ? Et si notre opportunité était justement de montrer que notre secteur n’est pas là que pour faire du gadget importé de Chine, mais bien un acteur important dans le monde de l’importation (local ou délocalisée), de la mise en place de ressources et de la distribution de produits certifiés afin de répondre à des besoins parfois inattendus.

Alors, chers lecteurs, FORMONS NOS BATAILLONS, pour en finir avec ce virus.

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